Freud och myten

 





MYTEN

Vid sidan av intresset för romantiken och drömmen, fanns det hos Freud ett nära nog maniskt intresse för myten. Det syns som om Freud mest såg myten som en parallell till drömmen: myten som ett slags kulturens sömnfenomen, som kunde avtydas. Men mer om detta senare. På Freuds skrivbord – både det i Wien och senare det i London - stod trä- keramik och bronsstatyer en masse, vilka illustrerade mytiska sagor och föreställningar av alla slag från nära nog alla jordens kontinenter.

Myter är ju symboler som fått elefantiasis, växt ur sina kläder och löpt amok.

Ingenting kan vara mer tarvligt än att se dem som reflexioner ur folkdjupen, vilket ju gjorts i århundraden av antropologer och liknande.

Michelle Wallace – t.ex. - menar att det som Lévi-Strauss i t.ex. bok Tristes tropiques – liksom Freud - hänvisar till som ”myt”, ju ingenting annat är än ”historia”.  Exotisering. Vad mången människa från gamla kolonisatörsländer ( Afrika hade ju delats upp bland européerna, under ledning av Bismarck, på Berlinkonferensen 1884. Sverige representerades av en viss Carl Bildt. ) refererar till som myt, är alltså enbart en distansering av historia.( Jfr. C. Jungs resor till Afrika och Indien, där denne ser dessa länder som befolkade av barn.)

Kanske gjorde Freuds samlariver denne blind för vad dessa historiska artefakter egentligen bar på för hiskelig eller trivial bakgrund.

Vad Freud givetvis ändå gjorde var att avtäcka myter i sin egen kultur. Bland annat menade han att nationalmyter inte var något annat än dumheter.

Någon närmare analys av mytens natur gjorde han inte, vilket man faktiskt uppriktigt saknar, då det hade krönt hans verk betydligt – för att använda en mytologisk bild.

 TOME II av ec le titre ""Freud" - le myth arrière de le  Kafkaesque" - a etre publié cet anné, dans Octubre.

Dans mon précédent livre sur Kafka, Kafka et l'Kafkaïen - avec son équivalent anglais - j'ai essayé de fournir des faits pour une seule hypothèse, à savoir que l'Kafkaïen ne pouvait pas avoir été créé sans que Kafka ait pu utiliser une sorte de matériau, qui avait un lien avec la psychanalyse de Freud. J'ai donc soutenu que, historiquement parlant, sans Freud, il n'y a pas de Kafka. Dans ce livre présent, j'ai une autre hypothèse, qui s'appuie clairement sur celle du précédent livre : je pense qu'il en allait ainsi, avec Kafka, que l'influence énorme que l'œuvre de Kafka a eu, surtout à partir de la période autour de 1940, lorsque Le Procès a été publié, était a.) une influence démythifiante dans une grande partie de l'Occident, qui était en grande partie b.) due à un traitement anaclaste du MYTHE DE LA PSYCHANALYSE.

Kafka avait en effet cette nouvelle théorie comme sous-texte dans des œuvres importantes comme Le Procès et La Métamorphose, qui ont connu un succès fulgurant partout, et en un instant, l'Kafkaïen s'est incorporé dans la conscience collective, et dans le canon implicite sur lequel repose la culture occidentale d'après-guerre. On peut se demander ce qui se produit exactement dans une culture, quand quelque chose apparaît ; à quoi ressemble cette strate de personnes, atteinte par un changement ? Et comment se sentent ceux qui sont à l'extérieur et ne remarquent pas qu'un changement culturel a eu lieu ? Comment ceux qui n'ont jamais remarqué un changement culturel vont-ils ENFIN constater qu'il s'est passé quelque chose ?
SI TOUTAIT ÉTAIT tel qu'un événement décisif se produisait, avec Freud et Kafka, plutôt qu'avec Freud, comment cela se faisait-il ? ("Je suis la fin ou le début", disait Kafka.) Qu'en est-il du MYTHE DE la psychanalyse, "l'ubiquité des forces inconscientes, qui a changé notre façon de percevoir notre culture entière", et du traitement qu'en fait Kafka dans ses œuvres, qui dans certaines parties pouvait être perçu comme caricatural, et qui dans ce cas aurait accéléré ce passage à la sécularisation ? Car ce que j'implique, c'est donc que ce sont peut-être plus les mythes, plus que les philosophies, qui engendrent de grands changements. Quoi qu'il en soit, il est certain que ni Kafka, ni le large public qui lisait Kafka, n'avaient des connaissances particulièrement solides sur la psychanalyse. Ce qui est également vrai, c'est que les mythes qui engendrent des changements, le font souvent en étant devenus d'autres mythes, en partie en tant que résultat de la critique intellectuelle, qui en étant puissamment prétentieuse, déforme toujours les mythes, ou à travers l'art et la littérature, qui, selon leur nature, ne peuvent faire autrement que de les déformer.
Pour compliquer encore davantage les choses, je souhaite avancer une HYPOTHÈSE selon laquelle ce que l'on crée, on ne le conserve pas uniquement comme RÉALITÉ, mais ce que l'on crée, on le crée toujours SIMULTANÉMENT en RÉALITÉ et en MYTHE. On ne peut jamais créer quelque chose sans avoir une idée de la dimension mythique dans ce que l'on crée ! Ainsi, Freud ne créait pas la psychanalyse uniquement comme une théorie réelle, mais il créait en même temps le réel et le mythe, probablement de manière inconsciente.



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